Hervé Brunaux est poète, romancier et journaliste. Il a publié, chez divers éditeurs, six recueils de poèmes, quatre livres sur le Périgord, trois romans, ainsi que poèmes et nouvelles dans des revues francophones.
Après s’être agité sur de nombreuses scènes rock, il fréquente aujourd’hui celles de la poésie sonore, sur lesquelles il présente des adaptations de ses différents recueils. Il a été invité à se produire en lectures-performances lors de plusieurs festivals en France, en Italie, en Croatie, au Québec et au Maroc, et a participé à des expositions de poésie visuelles en France, au Portugal, et au Japon.
Il édite depuis 1997 avec les éditions Féroce Marquise une revue « de création et d’exagération », Ouste (coéditée depuis 2007 avec Dernier Télégramme), et a fondé en 2002 le festival international d’art actuel et de poésie, Expoésie, qui se déroule en mai à Périgueux.
Il effectue aussi des reportages pour diverses publications, principalement la revue aquitaine d’art et de patrimoine Le Festin.
Voir en ligne : Hervé Brunaux
80 p., 14/19 cm, 15 €
avec un CD
isbn : 978-2-917136-13-3
quatrième de couverture : Bernard Heidsieck
Hervé Brunaux corrompt la réalité par la fiction, la banalité par le mythe, l’anecdote par le sacré. Aussi bien dans ses recueils que dans leurs adaptations scéniques de poésie “ néopop ”, il superpose puis mixe de multiples pistes d’information à la manière d’un enregistrement musical, en altérant les diverses sources de sollicitations quotidiennes par les frottements de l’imaginaire.
48 p., 14/19 cm, 9 €
isbn : 978-2-917136-49-2
Leçons de choses : comment les éléments de notre quotidien le plus proche font aussi échos aux événements qui construisent et déconstruisent le monde, ici et ailleurs. Et comment tout cela nous semble devenir si paradoxalement banal.
extrait :
une semaine comme une autre
laissé hier le nid de frelons au pied du mimosa,
faudra l’arroser d’essence m’a dit le voisin
l’armée américaine déploie des troupes en Afrique
de l’Ouest, pour lutter contre les pirates qui
menacent ses intérêts pétroliers
une semaine comme une autre est une autre
semaine
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