Michel Surya
Michel Surya, écrivain, philosophe, est l’auteur de plusieurs récits : Défiguration, Exit et Olivet, L’Impasse, Le Mort-né suivi de Eux ; de trois romans, Défiguration, L’Éternel retour et Le Monde des amants ; de plusieurs essais littéraires, dont L’Imprécation littéraire, Humanimalités, Mots et mondes de Pierre Guyotat (quelques titres, entre autres, d’une série de 5 volumes portant pour titre générique : Matériologies) et L’Autre Blanchot ; de six essais politiques sous le titre générique de De la domination ; d’une histoire des idées, La Révolution rêvée, 1944-1956 (Fayard).
Une partie de son travail a porté sur l’œuvre de Georges Bataille, dont il a écrit une biographie (Georges Bataille, La Mort à l’œuvre) ; établi et préfacé la correspondance (Georges Bataille, Choix de lettres. 1917-1962), aux éditions Gallimard ; il a organisé en 1997 l’exposition pour le centenaire de sa naissance (Une Liberté souveraine, catalogue). En 2012 a paru Sainteté de Bataille (éditions de l’Éclat).
Un livre d’entretiens, avec Mathilde Girard : Défense d’écrire.
Une étude : Alain Jugnon, Au sujet de Surya, La Nerthe.
Des correspondances : avec Jean-Paul Curnier, Co/Incindence (Dernier télégramme) ; avec Bernard Noël, Sur le peu de révolution, La Nerthe.
Au total, une quarantaine de livres.
A collaboré à plusieurs ouvrages collectifs entre autres consacrés à Bataille, Antelme, Laporte, Dupin, Guyotat. Préfacé des éditions de Sade (Français, encore un effort…), Brontë (Les Hauts de Hurlevent, illustré par Balthus), Noël (Les Premiers mots), Lavant (Das Kind), Thévenin (Antonin Artaud : fin de l’ère chrétienne).
Ses livres ou textes ont été traduit dans une quinzaine de langues.
A créé en 1987 la revue Lignes (Art, littérature, philosophie, politique), qu’il dirige depuis. A créé et dirigé la collection « Lignes » de 2002 à 2019.
Il n’a pas enseigné.