64 p., 14/19 cm, 12 €
isbn : 978-2-917136-31-7
Écrire comme on marche en se laissant porter par le rythme, par la langue de plus en plus “ élaguée ”, pauvre autant que possible. Perdre la ponctuation - le souffle, la respiration suffisant - puis l’orthographe s’acheminant vers l’oralité. Le canevas est simple : les quatre points cardinaux, le fleuve, la mer, la colline, la mer, la pluie, l’alternance des jours, la pluie. Fred Griot avec ce texte tend à vouloir saisir les choses nues, brutes. Tout comme il parvient non pas à parler de lui mais de l’autre enfoui en soi. Il va dedans. Il explore la décomposition du moi, la fatigue, l’épuisement, l’effort.
88p., 14,5/21,5 cm, 13 €
978-2-917136-77-5
La poésie a aussi un devoir de mémoire. En 1939, talonnés par les troupes franquistes, cinq cent mille républicains espagnols arrivent à la frontière française, où les attendent l’horreur des camps de concentration, la mort par maladie, et bientôt pour beaucoup d’entre eux, la déportation en Allemagne nazie.
Ce long poème, au nom évocateur de La Sardane d’Argelès, se déroule dans la communion d’un souvenir. Serge Pey a voulu réunir dans ce texte, reposant sur le rythme d’une sardane, son ami le peintre catalan Joan Jorda et son père qui furent enfermés en même temps au camp de concentration d’Argelès, maintenant devenu une plage, dans un coin de la Méditerranée.
Serge Pey évoque ici, une sardane dansée à l’envers par des libertaires catalans, les dos des danseurs uniquement se faisant face, la tramontane soulevant le sable froid, devant les fusils de l’armée française. Cette danse, symbole de la nation catalane, où les pas sont comptés en silence, est un hommage à ceux tombés dans toutes les fosses communes de l’espérance.
56 p., 14/19 cm, 10 €
isbn : 978-2-917136-86-7
64 p., 14/19 cm, 12 €
isbn : 979-10-97146-24-5
ouvrage en quadrichromie
préface : Pierre Garnier
postface : Julien Blaine
Le livre de Giovanni Fontana est un poème qui s’installe dans la page en une série de poèmes visuels. Chaque double page est une proposition de dialogue entre le poème initial et son insertion dans un poème visuel. L’effet est saisissant, la proposition plastique pertinente. Et si tout cela nous fait aussi penser à une partition c’est parce que le poème de Giovanni Fontana est aussi sonore c’est-à-dire ici qu’il nous donne à entendre la voix de son auteur, toute son amplitude et portée, la voix convoque aussi sa propre absence.
32 p., 15/21 cm, 8 €
isbn : 978-2-917136-27-0
Nous ne savons pas exactement où nous arrivons. Nous avons le sentiment d’être déjà passés par là. Oui, mais cela ne ressemble à rien d’autre. Nous ne voulons pas nous en aller. Nous souhaitons pouvoir regarder longtemps et appartenir à ce territoire. Nous sommes dans les dessins de Gaëlle Maas : bestiaire improbable, confins des contes, bords de rêves. Nous sommes avec ces dessins. Et nous avons soudain la possibilité d’entendre simplement un écho du cœur de l’homme.
15 exemplaires du livre sont enrichis d’une gravure de l’auteure. Prix : 40 €
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