_40p., 17/22 cm, 10€
isbn : 978-2-917136-63-8
“Pierre Soletti nous offre dans une écriture subtile et ludique - une partition, un rébus, un casse tête à mille ouvertures - la possibilité d’une lecture tenue par une curiosité gourmande de l’acte de lire même.”
(Édith Azam)
Travail visuel entre la poésie et les arts plastiques ce livre donne lieu à des expositions : Musée de l’Abbaye (Saint-Claude dans le Jura ou à Lodève cet été pendant le festival “Voix de la méditerranée”).
88 p., 14/19 cm, 14 €
isbn : 978-2-917136-35-5
La nuit blanche que tout le monde traverse une fois au moins dans sa vie : temps et espace limités, entièrement contraints, où le sommeil et la veille alternent confusément. Cette zone de voisinage apparaît pour l’auteur comme le plus intense lieu de rencontre. Le narrateur qui se croyait seul découvre que les murs le regardent et qu’ils ont des oreilles ; comme il ne sait pas ce que c’est il appelle ça l’amour. Travail tant littéraire que plastique, 79 carrés nuit blancs est une tentative pour faire de cette rencontre une expérience d’écriture et lui donner son corps typographique.
(Accompagné d’un cd qui comprend une composition de Cédric Peyronnet, à partir de lectures du texte par l’auteur.)
64 p., 14/19 cm, 10 €
isbn : 978-2-917136-76-8
Les "avant-gardes" (modèle XX ème siècle), sont mortes. Oui. Est-ce que ça a tué ce qui fit qu’il y eut des avant-gardes ? Non. Rien ne tue, en art, la passion de l’inouï. Qu’est-ce que l’inouï ? Ce qui détruit les représentations mortes. Quelles représentations ? Celles du monde. La littérature est posée face au réel – dont la violence insensée la défie. Réel ? Rien à voir avec la "réalité" – qui n’est que le réseau des représentations codées, l’articulation du possible (l’idéologie). Rien n’y répond de l’expérience que nous faisons du monde. Tout y vide cette expérience de sens, la mortifie. Tout nous y voue à l’assentiment stupide au lieu commun. De quoi est fait ce réseau ? Des langues qui chaque jour socialement nous parlent. Elles sont médiatiques, politiques, publicitaires, pornographiques, mercantiles, psychiatriques. C’est même plus qu’un réseau : c’est un mur. Il faut le traverser, sauf à ne jamais rien toucher du réel. Traverser est une action. Une action d’écriture : action writing, comme on a dit action painting. C’est donc un geste (une performance), d’abord intransitif. Il s’’dentifie à sa propre énergie négative : couper, cut-uper, monter, sampler, rythmer au fil de cette passion destructrice des discours de l’idéologie. Mais il est aussi transitif (critique) : il fonde en acte son refus du monde tel qu’il est et de la réalité qui nous programme bêtes de somme des procès d’aliénation. Et il dessine, en creux, un autre réel, irreprésentable – mais identifiable à l’innommable énergie qui impulse la traversée du mur. Voilà ce que tente Sylvain Courtoux. Salut à son formidable effort. Salut à sa rage d’expression.
Christian Prigent
192 p., 14/19 cm, 15 €
isbn : 978-2-917136-90-4
Alexandre est un poème écrit pour la conscience des vivants, de la part d’un poète conscient de tous les vivants : à travers les âges, au nom de tous, de l’origine à nos jours.
Un aède parle le monde, dans son cours, et dans son désordonnancement.
Il rétablit l’ordre politique et poétique qu’il faut pour que ni Sophocle, ni Shakespeare, ni Beckett ne soient perdus lorsqu’ils reviendront parmi nous.
Or ils veulent revenir, ils sont déjà en creux dans Alexandre, ensemble.
Pour cela, ils devront prendre place au cœur d’ Alexandre : le seul nom présent dans le poème ici écrit, pour dire que nous sommes les hommes, les dieux et les choses.
Alexandre veut la langue des matières, l’harmonie des bêtes : il veut plus que des chiens demain, plus que des humains après. Ce poème veut reprendre le travail : ecce homo.
Alain Jugnon
224 p., 17/22 cm, prix : 15 €
isbn : 979-10-97146-38-2
Anthologie des poèmes écrits en vers arithmonymes ou arithmogrammatiques par Lucien Suel.
Arithmogrammatique adj. Employé en poésie pour qualifier une forme de versification dans laquelle le vers se mesure au nombre de lettres et de signes typographiques.
Arithmogramme n. m. du grec arithmos « nombre » et gramma « lettre, écriture ». Désigne un poème écrit en vers arithmogrammatiques.
Arithmomanie n. f. – 1903. Besoin obsédant de compter les objets ou les actes (ex : lettres des mots, marches d’escalier, pas parcourus…). L’arithmomanie a parfois la valeur d’un rite conjuratoire par lequel le sujet lutte contre une obsession plus grave.
Arithmonyme adj. du grec arithmos « nombre » et onoma « nom ». Employé en poésie pour qualifier une forme de versification dans laquelle chaque vers compte un nombre de mots déterminé à l’avance.